Les chemins de l'amour bercés par le grand air
Sous la main de l'amant qui regarde les cieux
Quand l'azur se teinte de pourpre sur les Dieux
Et tombe sur la mer pour des attraits divers.
Les nymphes des forêts dansent dans la lumière
Le temps soudain se fige au silence boisé
D'une source d'eau claire agitée sous leurs pieds
Chevelures dorées au bord de l'univers.
Naïades des fontaines aux bustes de beauté
Qui, du soir au matin sans cesse contemplées,
Remplissent de nos yeux la passion éternelle.
Quand là-bas lentement tombent sur un tapis
Des éclairs de sommeil sur un monde fleuri
Deux amants de la nuit dont les corps se mêlent.