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c'est moi
15/06/2006 20:09
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue, Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour infini me montera dans l'âme, Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien, Par la nature, heureux comme avec une femme.
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue, Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour infini me montera dans l'âme, Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien, Par la nature, heureux comme avec une femme.
Commentaire de Antro (03/09/2006 16:22) :
Arthur Rimbaud "Sensation"
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